Johann Gregor Mendel

I. Biographie

Johann Gregor Mendel est né le 20 juillet 1822 à Heinzendorf-sur-Odau en Empire Austro-Hongrois. Ses parents sont Anton et Rosina Mendel. Il a deux sœurs : Veronica et Theresia.
Il reçoit un enseignement primaire à l'école du village et son enseignement secondaire à Lipnik. En 1838, son père subit un grave accident qui annule l'aide financière de Johann. Il réussit tout de même à finir ses études au lycée de Troppau. Johann décide d'entrer à Saint-Thomas dans l’espoir qu’ il serait envoyé à l’université de Vienne aux frais du monastère . Sa candidature est acceptée à condition qu'il apprenne le tchèque, langue utilisée pour les offices.
Le 3 octobre 1843 Mendel est reçu au monastère de St-Thomas de Brunn. Le 6 août 1847 il y est nommé prêtre.
Dès 1854, Mendel devenu professeur de physique commence à installer des serres et met sur pied des expériences permettant de comprendre la formation des hybrides et en établir des lois. Il choisit alors comme «cobaye» le pois (espèce facile à cultiver et déclinée en de nombreuses espèces compatibles). En 1856 Mendel débute ses expériences d'hybridation avec des pois.

II. Ses travaux

1.Le monohybridisme

Le monohybridisme est le croisement de deux individus qui diffèrent d'un seul caractère.



2.Le dyhibridisme

Le dihybridisme est le croisement de deux organismes parents différents par deux caractères héréditaires.



III. Quelques héritiers de la génétique

Les travaux de Mendel ont inspirés beaucoup de généticiens dont Thomas Morgan (travaux sur des Drosophiles), James Watson & Francis Crick (double hélice pour l'ADN) et David Botstein (localisation génétique).

 

IV. Conclusion : les lois de Mendel

Loi 1 : le croisement de 2 individus purs (homozygotes) qui ne se différencie que par un caractère donne une population semblable (F1) aux parents. L' accouplement des F1 donnera une population non homogène (hétérozygote) et transmettra le caractère parental ne s'étant pas manifesté en F1. Les caractères apparaissent selon les proportions ¾ et ¼. Les individus F2 possédant le caractère récessif (¼) demeurent purs en F3 et F4 tandis que les autres donneront des populations hétérogènes.

Loi 2 : si on ne considère plus un couple de caractères liés à un couple d'allèles (lisse-ridé) mais deux ou plusieurs couples (lisse-ridé vert-jaune) ceux-ci sont indépendants.

Loi 3 : lorsque l'on croise des individus F1 on obtient une génération F2 dans laquelle on trouve les 2 couleurs de fleurs dans 2 proportions ¾ sont rouges ¼ sont blanches. Ici le caractère rouge est dominant tandis que le blanc est récessif. Ce phénomène est appelé ségrégation de la génération F2.


 Naïm MEGHRICHE & Antoine BOGENSCHUTZ